Quella che ripercorre Stephen O’Shea è una delle fasi della storia europea e cattolica più cupe, intrisa di barbarie a livello sociale e religioso. L’Autore, scrittore e storico canadese ha rielaborato una serie di volumi e documenti, compiendo ricerche anche nel Sud della Francia, per dare alla luce un nuovo libro relativo ai Catari. Pubblicato dalle edizioni Ixelles, Les Cathares – Vie et mort de parfaits hérétiques descrive il contesto in cui il movimento cataro si radicalizzò e si sviluppò maggiormente. Fu nelle regioni francesi della Linguadoca-Rossiglione e Midi-Pirenei, che l’influsso dei Catari si diffuse, in particolare nelle città di Tolosa, Foix, Mirepoix, Carcassonne e Albi (città da cui deriva il termine Albigesi e col quale si parlerà anche di “crociata contro gli Albigesi”).
Stephen O’Shea parte proprio analizzando la società della Linguadoca, dove si scopre – leggendo le pagine del libro – che c’era un clima particolare di tolleranza, nei confronti delle donne e verso altre fedi: per esempio gli ebrei erano liberi, a differenza di altri luoghi controllati più o meno indirettamente dal clero di Roma, di avere proprietà e di condurre commerci, sebbene dovevano pagare una sorta di dazio per avere questi benefici sul piano lavorativo.
L’Autore sottolinea come per lungo tempo la Chiesa cattolica, prima attraverso i legati pontifici, poi tramite i Domenicani, tenti di bloccare la diffusione del movimento dei Catari, anche facendo pressione su Raimondo VI Conte di Tolosa. Quest’ultimo, seppur avesse partecipato alla crociata contro i Saraceni a Gerusalemme, in un primo momento agì senza fare pressioni, né violenze contro i Catari, da lui considerati uno strumento per contrastare le pretese egemoniche, sempre più forti in quel periodo, della monarchia francese. Con la misteriosa uccisione del legato pontificio Pietro di Castelnau – il cui mandante, si legge nel libro, potrebbe essere stato Arnaud Amaury, ovvero l’altro legato pontificio inviato in terra catara da papa Innocenzo III – iniziano i massacri in città ormai tristemente famose, come Béziers e Montségur.
Les Cathares – Vie et mort de parfaits hérétiques, ben sviluppato dal punto di vista cronologico, è un testo storico che analizza in modo dettagliato, con vari rimandi a numerosi fonti, lo sviluppo e il crollo del Catarismo. La fine dei Catari comporta l’annessione della Linguadoca, fino ad allora indipendente, al regno di Francia.
Recensione di Silvia C. Turrin
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Celui qui narre Stephen O’Shea est l’une des phases de l’histoire européenne et catholique plus obscur, imprégnée de barbaries sociales et religieuses. L’Auteur, écrivain et historien canadien, a fait des recherches dans le Sud de la France, pour réaliser un nouveau livre sur les Cathares.
Publié par les Editions Ixelles, Les Cathares – Vie et Mort de parfaits hérétiques décrit le contexte dans lequel le mouvement cathare commencé son étend. Dans les régions françaises de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, l’influence des Cathares se développe, en particulier dans les villes de Toulouse, Foix, Mirepoix, Carcassonne et Albi (ville d’où se parlera de « Croisade contre les Albigeois »).
Stephen O’She analyse la société de la Languedoc, où il se constate – en lisant les pages du livre – qu’il y avait un particulier climat de tolérance envers les femmes et les autres religions: par exemple, les Juifs étaient libres d’avoir propriété et de diriger des commerces.
L’auteur souligne que pendant une longue période, l’Eglise catholique, avant à travers les légats du pape, puis par les Dominicains, cherche d’arrêter la propagation du mouvement des cathares, également en faisant des pressions sur Raymond VI, comte de Toulouse. Ce dernier, même s’il avait participé à la croisade contre les Sarrasins à Jérusalem, au premier abord il agi sans hostilité et aucun violence contre les Cathares, puisqu’il les considérait comme « un outil » contre les prétentions hégémoniques, toujours plus fort, de la monarchie Français. Avec le mystérieux homicide de Pierre de Castelnau, légat du pape – dont le principal incriminé, on se lit dans le livre, peut être Arnaud Amaury, c’est-à-dire l’autre légat pontifical envoyé par le pape Innocent III en terre cathare – les massacres commencent dans ville désormais tristement célèbres comme Béziers et Montségur.
Les Cathares – Vie et mort de parfaits hérétiques, bien développés du point de vue chronologique, est un texte historique qui analyse en détail, avec de nombreuses références à plusieurs sources, le développement et l’effondrement du catharisme. La fin des Cathares implique l’annexion de la région de la Languedoc (en général de l’Occitanie), jusqu’au alors indépendante, au royaume de la France.